La technologie

Microsoft échoue dans les négociations pour acquérir l'application Tik Tok

Livres - Mustafa Farhat :

L'éditeur américain de logiciels Microsoft a annoncé aujourd'hui, lundi, que la société chinoise ByteDance, propriétaire de l'application Tik Tok, ne vendrait pas les droits de l'application aux États-Unis à Microsoft.

Décision concernant l'application Tik Tok

Microsoft a déclaré dans un communiqué sur son blog que ByteDance avait confirmé qu'il ne leur vendrait pas les droits de l'application Tik Tok aux États-Unis.

L'entreprise américaine a indiqué plus tôt que la date de fin des négociations sera fixée au 15 septembre.

Elle a ajouté qu'ils étaient convaincus que la proposition était bénéfique pour les utilisateurs de TikTok, tout en protégeant les intérêts de la sécurité nationale, car la société avait l'intention d'apporter des changements importants afin de répondre aux normes de sécurité et de confidentialité les plus élevées du service.

L'entreprise a indiqué qu'elle tentait ainsi de lutter contre la désinformation, et elle a précisé ces principes dans un communiqué publié en août dernier, expliquant qu'elle attend avec impatience de voir comment le service évolue dans ces domaines importants.

Et le président américain Donald Trump a annoncé il y a quelques jours qu'il n'autoriserait pas la prolongation du délai pour Facebook, car il n'y a pas d'alternative à la fermeture ou à la vente.

L'application Tik Tok conteste la décision de Trump

Il est rapporté que l'application Tik Tok a indiqué plus tôt qu'elle contesterait la décision de Trump d'interdire l'application en Amérique, après avoir été saturé de ce qu'elle représente une menace pour la sécurité nationale américaine.

L'entreprise a déclaré dans un communiqué que cela garantit que l'état de droit n'est pas compromis et que l'entreprise et ses utilisateurs reçoivent un traitement équitable, car il n'y a pas d'autre choix que de contester le décret exécutif par le biais du système judiciaire.

De son côté, l'administration de l'application a nié les allégations des responsables américains selon lesquelles l'entreprise aurait transféré les données personnelles des utilisateurs à l'autorité chinoise.

 

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